Enseignement supérieur : faire face à la démographie : des actes !
Les places disponibles dans les Universités sont issues d'une négociation entre le rectorat et l’université.
Pour l'UPEC, cette négociation aboutit à la même capacité d'accueil qu'en 2016 soit 5816 places pour la rentrée 2017.
Actuellement, l’UPEC accueille 5765 avec des difficultés, notamment quand aux locaux disponibles.
Le département du Val de Marne souligne, suite au Conseil d'administration de l'UPEC, sa vive inquiétude sur ce qui peut entraver l'accès possible par tous les bacheliers à l'enseignement supérieur.
En effet, le rectorat annonce une explosion du nombre de bacheliers sur l'académie de Créteil avec une prévision à plus 1700 bacheliers en 2017 et plus 3600 bacheliers en 2018.
Il paraît indispensable que des moyens budgétaires supplémentaires viennent abonder le budget de l’université pour permettre le recrutement du personnel nécessaire ainsi que l'investissement immobilier pour permettre à chaque jeune de bénéficier d’un enseignement de qualité dans de bonnes conditions.
Une motion allant dans ce sens a été d'ailleurs votée au CA ce jour vendredi 31 mars
Impliqué à chaque rentrée aux côtés des jeunes dans le dispositif SOS RENTRÉE, le département du Val de Marne souhaite interpeller les autorités compétentes afin de garantir à chaque jeune Val de Marnais un égal accès à l'enseignement supérieur.
Il y a urgence car la rentrée 2017 se profile déjà et pour autant les mesures nécessaires ne semblent pas être anticipées.
Pourtant, investir dans l’enseignement supérieur génère une élévation du niveau d’éducation (et donc de niveau de vie), de la productivité, de l’innovation et plus d’emplois. Or, comme l’écrit l’économiste Thomas Piketty, « les budgets alloués aux universités et aux autres établissements d’enseignement supérieur », « ont stagné depuis 2012 (…) alors que les effectifs étudiants ont progressé de près de 10%. Autrement dit, l’investissement éducatif réel par étudiant a nettement baissé en France de 2012 à 2017, alors même que l’on ne parle que d’économie de l’innovation, de société de la connaissance ».
Plus que des paroles aujourd’hui, nous attendons des actes !