Non au CETA ce traité de libre-échange qui va à l'encontre de l'intérêt général humain
Non au CETA ce traité de libre-échange qui va à l'encontre de l'intérêt général humain
Négocié à l’insu des peuples, le CETA rentre provisoirement en vigueur ce jeudi 21 septembre 2017. Cet accord de libre échange qui régit les relations commerciales et règlementaires entre l’Union européenne et le Canada porte un nouveau coup à l’intérêt général humain.
Alors qu’Emmanuel MACRON se présente à l’ONU comme le parangon de l’accord de la COP21, pas une ligne ne fait allusion au climat dans le CETA. Le président de la République s’est pourtant empressé de le mettre en œuvre, malgré les nombreuses réserves, émanant même du rapport d’experts que le gouvernement avait lui-même commandé ! Brillent également par leur absence, des mesures contraignantes concernant l’environnement ou encore la notion du principe de précaution pourtant portée depuis des années par l’Union européenne et la France.
Face à ce double discours d’une hypocrisie glaçante, nous, élu.e.s locaux pleinement investis dans le mouvement La France Insoumise, tenons à réaffirmer notre ferme opposition à cet accord, véritable cheval de Troie du détricotage de nos normes sociales, sanitaires et environnementales. Le CETA est en effet le premier d’une série d’accords internationaux d’un genre nouveau prévoyant la mise en place d’instances supranationales qui pourront négocier les règles régissant l’agriculture, le travail, la santé ou même l’environnement. Un système de tribunal arbitral qui permettra aux multinationales d’attaquer les autorités publiques lorsque celles-ci mettront en œuvre des décisions qui iront à l’encontre des intérêts privés est également prévu !
Ceci est une atteinte profonde à la souveraineté des peuples ! C’est pourquoi nous avons soumis au vote du conseil municipal de Champigny-sur-Marne le 27 septembre 2017, un nouveau vœu réaffirmant le positionnement de la ville « hors TAFTA et CETA » et demandant au président de la République la suspension de la mise en application de cet accord.
En ces moments d’incertitude et de casse de nos services publics, la situation nous impose plus que jamais un devoir d’insoumission.