Jeannick Le Lagadec Conseillère départementale du Val-de-Marne • Maire adjointe de Champigny-sur-Marne
  • Pour une agriculture urbaine
    Pour une agriculture urbaine

    J'ai répondu aux questions du Journal de l'insoumission, au sujet de la politique agricole du Conseil départemental du Val-de-Marne. J'ai en effet engagé son renouvellement, en faveur d'une agriculture urbaine et responsable.

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  • Non au CETA ce traité de libre-échange qui va à l'encontre de l'intérêt général humain
    Non au CETA ce traité de libre-échange qui va à l'encontre de l'intérêt général humain

    Négocié à l’insu des peuples, le CETA rentre provisoirement en vigueur ce jeudi 21 septembre 2017. Cet accord de libre échange qui régit les relations commerciales et réglementaires entre l’Union européenne et le Canada porte un nouveau coup à l’intérêt général humain.

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  • Aide à l’installation des médecins : la grande hypocrisie !
    Aide à l’installation des médecins : la grande hypocrisie !

    Combattre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé. Tel est l’objectif affiché par la ministre Agnès Buzin qui a présenté, le 18 septembre dernier, la nouvelle stratégie nationale de santé pour les 5 ans à venir. Comment alors comprendre la méthode arrêtée par le gouvernement pour définir un nouveau zonage d’aide à l’installation des médecins ?

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Discours de clôture des Journées scientifiques de l’environnement

Discours de clôture des Journées scientifiques de l’environnement

Le jeudi 11 éfvrier, je suis intervenue pour clôturer les 27 èmes Journées scientifiques de l'environnement (voir ici) organisées entres autres par le Conseil départemental du Val-de-Marne et l'Université Paris Est Créteil. Ce fut pour moi l'occasion d'évoquer ma conception de l'écologie, alliée à la question sociale, et de la science de l'environnement, résolument citoyenne et tournée vers l'action.

Monsieur le Président de l’UPEC,
Monsieur le directeur du festival de l’Oh !,
Mesdames, Messieurs,

J’ai l’honneur d’intervenir pour la clôture de la 27 ème édition de ces Journées scientifiques de l’environnement. Le temps est donc aux remerciements.
Je commencerai mon intervention en remerciant l’ensemble des organisateurs de ces JSE qui en ont permis le succès.

Je sais que l’organisation d’un tel événement est une tâche ardue pour mettre en musique les interventions de chacun, et constituer le forum professionnel des métiers de la ville et de l’environnement.

Merci donc à l’UPEC, à ses agents, et à ses laboratoires qui se sont pleinement investis dans ces JSE.
Merci aux agents du Conseil départemental, et en particulier aux acteurs du Festival de l’Oh ! et à son directeur Olivier Meier.

Merci aux écoles et universités partenaires, Paris Diderot et l’Ecole des Ponts Paris Tech, et au réseau des éco-acteurs qui qui ont contribué à la réussite de ce colloque.

Enfin, je ne peux achever ces remerciements, sans évoquer la présence d’intervenants de grand talent : enseignants, chercheurs, membres d’organisations non gouvernementales, agents des collectivités territoriales et d’établissements publics. Cette diversité d’intervenants est une grande richesse.

En tant que Conseillère départementale déléguée en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, je ne peux que me réjouir de votre présence et de la tenue d’un tel évènement qui consacre le partenariat solide et prolongé qu’ont noué le Département du Val-de-Marne et l’Université Paris Est Créteil.
En effet, le Département a élaboré en 2013 un schéma de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur la base d’un diagnostic partagé avec les acteurs du département, et en premier lieu l’UPEC.

Il est élaboré autour de deux grands objectifs : le maintien et le développement de la recherche et de l’enseignement supérieur, et la réussite des étudiants.

Il s’ancre dans des actions comme les JSE mais aussi comme le soutien aux laboratoires de l’UPEC. Ainsi, le LEESU a pu acquérir une sonde multi-paramètre de nouvelle génération.

Nous soutenons également des colloques de l’UPEC et du CNRS, encourageons les jeunes chercheurs avec le Prix de l’Université et avons conclu des partenariats avec vos unités de recherche pour travailler sur la qualité de l’eau et des sols.
Après les remerciements et ce bref rappel sur ce qui fonde la politique départementale de l’enseignement supérieur et de la recherche, je voudrais centrer mon propos autour de deux idées.

L’Accord de Paris prévoit une limitation de la température mondiale à 2°C d’ici à 2100. Comme Laurence Tubiana nous l’a dit en ouverture de ces Journées, aujourd’hui est venu le temps de l’action. Il est donc nécessaire d’aller plus vite, plus fort et plus loin.

Les métropoles sont responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre. Il est dès lors indispensable qu’elles prennent à bras le corps l’enjeu du changement climatique. Les collectivités locales, grâce à leurs compétences, détiennent ainsi une des clés de la réussite de l’Accord de Paris.

Le Département du Val-de-Marne l’a bien compris : il agit fortement en faveur de la transition écologique. C’est pourquoi nous étions présents au Bourget et au Grand Palais.

Pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, enrayer la surexploitation des ressources et des sols, mettre fin aux pollutions qui détruisent la biodiversité végétale et animale, la remise en cause du productivisme est indispensable. Cela passe par des changements de mode de vie, l’appropriation d’une forme de sobriété. C'est l’indispensable nouvelle voie à emprunter.

Comment dès lors y parvenir ? En évoquant les préoccupations du plus grand nombre. Une écologie qui convainc n’impute pas à chacun la culpabilité du changement climatique. Une écologie qui convainc allie les revendications sociales avec l’exigence écologique.

C’est ainsi que l’entendent les ONG, les mouvements sociaux et les intellectuels progressistes quand ils parlent de justice climatique et d’inégalités environnementales.

Ces données sont essentielles pour définir l’intérêt général.

Car oui, les dommages environnementaux sont inégalement répartis dans le monde et touchent en effet en premier lieu les pays du Sud, les classes populaires et les pauvres de chaque pays.

Oui les pollutions et le changement climatique ne sont pas imputables à l’ensemble de la population, mais principalement aux 62 personnes qui possèdent plus de la moitié des richesses mondiales. Démonstration est faite que l’enjeu écologique est aussi un problème démocratique. S’engager sur cette voie, c’est construire un modèle économique soutenable pour la biosphère et accepté par tous. Ainsi se définit le bien commun.

Pour ce faire, les travaux des scientifiques sont indispensables, mais pas suffisants par eux-mêmes. Plus qu’aucun autre sujet, le changement climatique doit être l’occasion d’un partage des connaissances le plus large possible. En effet, nul engagement civique ne prendra forme sans l’émergence d’une science qui sort de ses laboratoires; une science qui échange, une science qui se partage, bref une science citoyenne.

Or en associant scientifiques, acteurs publics, société civile, les JSE participent à l’essor de cette science citoyenne, préalable à l’appropriation de la question écologique par le plus grand nombre. Les JSE consacrent l’idée d’une science tournée vers l’action, parce qu’elle éclaire les grands enjeux de notre temps. Elles sèment les graines de l’alternative.

Je vous souhaite une année pleine d’engagements...

Je vous remercie de votre attention

 

 

 

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"Changement de contexte", note de blog de Jean-Luc Mélenchon, 1er octobre 2017